Demandez au patient (et son accompagnant) de se désinfecter les mains avec du gel alcoo-lique en entrant dans le cabinet.
La règle de base est qu'il y ait le moins de patients possible dans la salle d'attente. Si la salle d'attente est partagée entre différents prestataires de soins, essayez que les consultations ne commencent pas en même temps.
Placez les chaises dans la salle d'attente à une distance de 1,5 m les unes des autres.
La présence de magazines et jouets dans la salle d'attente est vivement découragé.
Si le cabinet dispose de personnel d'accueil, celui-ci peut éventuellement être protégé par un écran en plexi.
Un compteur de CO2 doit être installé dans la salle d'attente pour contrôler la qualité de l'air intérieur.
Evitez les consultations libres et préférez des consultations sur rendez-vous. Prévoyez suffisamment de temps par patient. Demandez au patient d'arriver à l'heure mais pas trop longtemps à l'avance. Dans la mesure du possible, alternez des consultations physiques avec des consultations vidéo ou téléphoniques.
Dans la mesure du possible, séparez les patients présentant une pathologie infectieuse des patients consultant pour une affection non infectieuse.
Si possible, programmez les patients qui présentent un risque de développer une forme sévère de COVID-19 en début de journée. Et planifiez de préférence les patients présentant un risque plus grand d’être infecté (par exemple parce qu'ils vivent en collectivité résidentielle ou sont des contacts, à faible risque, de cas confirmés de COVID-19) à la fin de la journée.
Le patient vient de préférence seul au rendez-vous. Si nécessaire, un seul accompagnant est toujours permis.
Demandez au patient et à son accompagnant de porter un masque buccal lors de sa visite au cabinet. Le masque peut uniquement être retiré si nécessaire pendant l’administration des soins/l’examen clinique.
Les sessions de groupe sont remplacées si possible par des alternatives en ligne ou peuvent se poursuivre à condition que les règles de distanciation soient respectées.
Mesures de prévention et organisation du cabinet de consultation
Les directives de cette procédure s'appliquent aux professions médicales et paramédicales offi-cielles. Ici on crée un cadre général qui doit être adapté aux besoins et possibilités spécifiques de la situation. La section " recommandations spécifiques pour certaines professions" présente des mesures plus détaillées pour des groupes professionnels spécifiques, mais ces lignes directrices sont parfois faites par des externes et ne sont pas toujours actualisées.
D'une part, il est important que les patients qui présentent des symptômes (possibles) de COVID-19 restent séparés des autres patients. Cela s'applique également aux patients qui ont eu un contact à haut risque avec un patient COVID-19. Par conséquent, ne travaillez que sur rendez-vous et vérifiez les symptômes/les contacts à risque. Si un système de rendez-vous en ligne est utilisé, un message clair doit être affiché pour indiquer que les patients qui sont un cas possible de COVID-19 ou un contact à haut risque d'un patient COVID-19, ne peuvent prendre un rendez-vous que par téléphone. Si possible, les consultations doivent être reportées après la période d'isolement ou de quarantaine. Si la consultation devait néanmoins se poursuivre, voir les pré-cautions à prendre pour les patients atteints de COVID-19.
Comme le SARS-CoV-2 peut également être transmis par des personnes qui ne présentent pas de symptômes, il convient de veiller à l'application stricte des mesures d'hygiène pour tous les patients et d'éviter (ou du moins de limiter) si possible les contacts étroits entre les patients et entre le patient et le personnel soignant. Les mesures suivantes visent à atteindre cet objectif.
Le seuil pour la procédure du "emergency brake" a encore été abaissé à deux cas en une semaine dans une classe. (6/12/2021)
Les contacts à haut risque vaccinés ne seront temporairement testés avec PCR qu'une seule fois, entre jour 3 et jour 6 après le contact à risque (de préférence jour 5). En attente du résultat une quarantaine s'applique. (02/12/2021 - les changements techniques sont en cours)
La procédure du "emergency brake" dans le secteur de l'éducation, c'est à dire quarantaine pour toute la classe pendant minimum 7 jours, s'applique maintenant à partir de 3 cas. (02/12/2021)
Si cela est strictement nécessaire pour la continuité des soins, le personnel de soins vacciné et asymptomatique peut, sous certaines conditions, continuer à travailler après un contact à haut risque, en attendant le premier résultat négatif du test (03/11/2021).
Les personnes voyageant en Belgique (résidents de retour et voyageurs étrangers arrivant) peuvent également être testées avec un test antigénique au lieu d'un test PCR. (01/11/2021)
Les enfants qui ont été classés comme contacts à haut risque après une exposition en crèche, maternelle, primaire et situations similaires peuvent désormais sortir de quarantaine après un premier test négatif. Un deuxième test au 7ième jour après la dernière exposition reste nécessaire. Les mesures pour les clusters ne seront prises qu'après un deuxième élève infecté dans les 7 jours (au lieu de 14 jours auparavant). (01/10/2021)
La période de quarantaine d'un contact à haut risque non vacciné qui ne peut être isolé d'un cohabitant infecté est raccourcie (par exemple, un jeune enfant avec un frère ou un parent COVID+). Si un test PCR négatif est obtenu à la fin de la période d'isolement du cas index (jour 10), la quarantaine peut être levée. Toutefois, un test supplémentaire 7 jours plus tard est toujours requis. (01/10/2021 - mise en oeuvre technique / centre d'appel prévue 21/10)
Suite aux décisions du gouvernement bruxellois, les voyageurs sans certificat de vaccination, domiciliés à Bruxelles et revenant de zones rouges UE/Schengen, devront se soumettre à une quarantaine d'au moins 7 jours, jusqu'à l'obtention d'un deuxième test négatif. (20/09/2021)
Les voyageurs sans certificat de rétablissement ou de vaccination et qui reviennent d'une zone rouge EU/Schengen/pays tiers exemptés doivent se faire tester deux fois. (31/08/2021)
Les contacts à haut risque doivent se faire tester deux fois, même s'ils ont été complètement vaccinés. (31/08/2021)
Si un seul enfant en école primaire a un test positif COVID-19, les autres camarades de classe et l'enseignant sont considérés comme des contacts à faible risque. Les contacts à faibles risque peuvent poursuivre toutes leurs activités mais doivent éviter les contacts avec des personnes à risque d'une forme sévère de COVID-19. La section "Suivi des contacts en MILAC et à l'école" a été mise à jour. (31/08/2021)
Des exceptions à la quarantaine existent pour les personnes entièrement vaccinées (au moins 2 semaines après la dernière dose recommandée) et pour les personnes qui ont eu une infection au COVID-19 dans les 180 derniers jours. Le simple fait de faire partie du personnel de santé ne suffit pas pour obtenir des dérogations à la quarantaine (27/07/2021).
Les directives relatives à la quarantaine et au testing dans le contexte des voyages changent le 1er juillet. Un tableau récapitulatif reprend les mesures imposées au retour, en fonction de la zone de provenance et du certificat de rétablissement ou de vaccination. Pour les retours des zones "à très haut risque", aucune exception n'est possible à la quarantaine obligatoire de 10 jours (même pour le personnel de santé ou les personnes déjà entièrement vaccinées) (01/07/2021).
Les personnes asymptomatiques qui ont eu une infection précédente il y a <180 jours sont en général exemptées de quarantaine et de test après un contact à haut risque. Pour éviter des résultats faux-positifs ('prolonged shedding') chez les personnes avec une infection dans les 180 jours précédants, un test se fait uniquement en cas de symptômes (mêmes faibles) en combinaison avec un lien épidémiologique avec un cas confirmé, ou en cas de symptômes sévères (01/07/2021).
Les contact à haut risque entièrement vaccinés doivent uniquement se faire tester le plus rapidement après identification du contact à risque. En cas de résultat négatif, ils sont exemptés de la quarantaine et du deuxième test (24/06/2021).
Le certificat de test (Ag et PCR), de rétablissement ou de vaccination (EU DCC) est disponible en Belgique. Les certificats (de test et de rétablissement) disponibles pour chaque citoyen sont à consulter et à télécharger via Masanté et également via l'application COVIDSafe.be. Pour les questions pratiques, voir ici.
Pour les certificats de vaccination, les informations sont sur le site web des autorités sanitaires wallonnes, flamandes, bruxelloises, et germanophones (16/06/2021).
L'Inde est rajouté à la liste des pays/régions (en plus de l'Amérique du Sud, l'Afrique du Sud et le Royaume-Uni) pour lesquels il n'y a pas d'exception aux tests et à la quarantaine pour un voyage de moins de 48h ou un voyage professionnel (25/04/2021).
Le personnel vacciné des MR/MRS peut continuer à travailler après un contact à haut risque, à condition d'une couverture vaccinale élevée, voir vaccination (23/04/2021).
Il n'est pas recommandé d'effectuer un nouveau test ni de faire une quarantaine dans les 90 jours qui suivent un premier test positif en cas de contact à haut risque. Cette exception ne s'applique pas en cas de symptômes graves, nécessitant une hospitalisation (06/04/2021)
La rubrique Testing a été mise à jour, avec une extension des indications de test, une page "Auto-tests" et de l'information sur l'interprétation du résultat d'un test rapide antigénique (02/04/2021)
Groupes à risque: l'exposition des femmes enceintes aux personnes atteintes de COVID-19 doit être évitée (10/03/2021)
Vaccination: des précisions sur les procédures à suivre pour les personnes vaccinées ont été apportées (05/03/2021)
Masques buccaux : par mesure de précaution et dans la situation actuelle, les masques FFP2 correctement ajustés sont désormais le choix préféré i) de tout professionnel de soins qui entre en contact avec des patients COVID-19 confirmés (c'est-à-dire y compris en ambulatoire) et ii) pour toutes les procédures médicales génératrices d'aérosols. Pour le contact avec des patients possibles COVID-19 (comme dans les centres de test et de triage), les masques chirurgicaux restent généralement le premier choix (03/02/2021)
Les enfants de moins de 6 ans asymptomatiques qui ont eu un contact à haut risque en dehors de la famille doivent maintenant également être testés le plus vite possible et éventuellement le septième jour (afin de pouvoir prendre d'éventuelles mesures pour les cohabitants en cas de résultat positif). Après un contact à haut risque au sein de la famille, les enfants de moins de 6 ans n'ont toujours pas besoin d'être testés, mais un test en fin de quarantaine est possible si les parents souhaitent raccourcir la période de quarantaine. Le médecin fera alors manuellement la prescription du test (02/02/2021)
Deux tests pour les contacts à haut risque (dès que possible et le 7e jour après la dernière exposition) (25/01)
Les élèves de l'école primaire qui sont assis à côté du cas index (en classe ou pendant la pause de midi) sont considérés commes des contacts à haut risque (25/01)
L'isolement à domicile a été prolongé à 10 jours (dont au moins 3 jours sans fièvre et une amélioration des symptômes respiratoires) (25/01)
Quarantaine obligatoire et deux tests (dès que possible et le 7e jour) pour les voyageurs revenant de zones rouges
(indépendamment de l'outil d'auto-évaluation) (31/12)
Utilisation du formulaire électronique spécifique « COVID-19 : Envoi du résultat COVID-19 test rapide » (annexe 7) lors de l’utilisation d’un test rapide antigénique effectué par le médecin (10/12)
La quarantaine dure au maximum 10 jours avec un test le 7e jour, pour tous (23/11).
Clarification des lignes directrices pour le personnel soignant COVID+ / le personnel soignant après un contact à haut risque (29/10)
Arrêt temporaire des tests sur les contacts à haut risque asymptomatiques et, par conséquent, prolongation de la durée standard de la quarantaine à 10 jours (21/10 – 22/11)
Modification des mesures relatives aux contacts à haut risque et voyageurs (durée de la quarantaine et test) (1/10) clarifications de la règle générale (7/10)
Ajout d'informations sur l'application pour smartphone Coronalert (1/10)
Addendum sur l’interprétation d’un résultat de PCR (14/08)
Mesures de dispense du port du masque pour certaines personnes (15/07)
Modification de la stratégie de testing des contacts (08/07)
Tester de tous les contacts étroits asymptomatiques (12/06)
Modifications de la définition d’un cas possible (15/05)
Nouvelle définition pour un cas possible (4/05)
Chaque cas possible doit être testé (4/05)
Modification des modalités de la déclaration obligatoire pour permettre la recherche des contacts (4/05)
Modification des mesures pour les contacts (4/05)
Changement des critères de prélèvement chez les résidents de collectivités (22/04)
« Professionnel de santé » est remplacé par « personnel soignant » (22/04)
Des directives pratiques pour déterminer un décès ont été ajoutées (22/04)
Changement des critères de prélèvement chez les professionnels de santé (16/04)
Il existe maintenant une catégorie « cas radiologiquement confirmé » (1/04)
Privilégier anamnèse et prise en charge téléphonique (11/03)
La capacité et l'occupation des lits COVID-19 sont suivis par le Comité Hospital & Transport Surge Capacity selon les modalités connues des hôpitaux (LimeSurvey).
Les hôpitaux doivent également intégrer les formulaires électroniques pour les demandes de tests SARS-CoV-2 dans leur logiciel afin que les informations correctes (concernant les indications des tests, les coordonnées du patient/de la personne de confiance) soient transmises à la base de données centrale Healthdata.
Des données cliniques doivent être fournies pour chaque patient hospitalisé ayant une infection COVID-19 confirmée par des tests de laboratoire ou par CT thorax. Cela se fait en ligne via une enquête sécurisée disponible sur Sciensano - LimeSurvey (healthdata.be) :
Les décès sont également signalés via LimeSurvey, le même logiciel de surveillance du taux d’occupation des lits COVID-19. En outre, des données cliniques plus détaillées sont demandées dans le volet sortie (décès) de l’enquête sur les patients hospitalisés mentionnée ci-dessus.
Les maisons de repos et maisons de repos et de soins (MR/MRS) disposent de leur propre système de surveillance.
Les collectivités résidentielles agréées par l'AVIQ signalent les cas COVID-19 possibles et confirmés (y compris les décès suite à une infection COVID-19 possible ou confirmée) via l’application en ligne : https://portail-plasma.aviq.be.
Pour les autres collectivités :
La déclaration des cas COVID-19 possibles ou confirmés doit être faite via le formulaire électronique.
Les clusters de COVID-19 confirmées dans les communautés résidentielles (prison, centre d'accueil...) sont également signalés au service régional de surveillance des maladies infectieuses. Veuillez inclure des informations sur le nombre des cas, ligne de temps et mesures prises.
Pour les patients ambulatoires, la déclaration des cas COVID-19 possibles ou confirmés se fait via un formulaire électronique « COVID-19 : demande de laboratoire en cas de suspicion de contamination par le CoV-2 du SRAS ».
Les décès causés par une infection COVID-19 possible ou confirmée (hors une structure hospitalière et hors une maison de repos) sont signalés directement au service régional de surveillance des maladies infectieuses (en FWB par l'interface MATRA, en Flandre par infectieziektebestrijding@vlaanderen.be).
Tout cluster (≥2 cas endéans de 14 jours au sein d’une même groupe) peut être déclaré comme suit:
En Région de Bruxelles-Capitale: par mail à l'adresse covid-hyg@ccc.brussels avec les informations suivantes: nombre de cas, ligne du temps et mesures prises.