Toute contamination (suspectée) par COVID-19 doit être obligatoirement déclarée. Cela se fait par différents canaux selon la situation. Utilisez le sous-menu à gauche pour obtenir plus d'informations.
Par ailleurs, veuillez trouver directement via ce lien, les coordonnées des services régionaux de "surveillance des maladies infectieuses" pour la Wallonie, Bruxelles et la Flandre.
Les médecins généralistes et les hôpitaux : pour toute demande correcte de test pour le SARS-CoV-2 (afin que les informations soient transmises à la base de données centrale et que le suivi des contacts puisse être lancé), les médecins généralistes et les médecins hospitaliers doivent utiliser des formulaires électroniques. Les formulaires ont été intégrés dans les progiciels (dossier médical électronique) des médecins généralistes et des hôpitaux. Vous trouverez ci-dessous des exemples de ce à quoi ressemblent ces formulaires. Si vous rencontrez des problèmes à ce sujet, veuillez contacter votre service informatique ou le service d'assistance de votre fournisseur de logiciels.
Collectivités : Les médecins coordinateurs de collectivités peuvent également utiliser l'outil de collectivité pour prescrire des tests. Plus d'informations.
Pour des informations sur les précautions à prendre (à l’hôpital et au cabinet du médecin généraliste) ainsi que sur l'organisation du cabinet de consultation ambulatoire, voir Mesures de précaution
Prévention des infections et équipements de protection individuelle (EPI)
Les recommandations concernant le port du masque dans les structures de soins sont adaptées en fonction du niveau de gestion défini pour les maladies respiratoires par le RAG et sont décrites dans un document publié par le RMG le 18/03/2023.
Il reste important d'appliquer une hygiène des mains stricte:
entre toute visite de patient
immédiatement après le retrait de l’EPI
Le soignant doit éviter de se toucher le visage, les yeux ou la bouche avec les mains (gantées).
Pour la population générale, le port du masque n'est pas obligatoire mais il est recommandé en cas de symptômes respiratoires si la personne symptomatique ne peut pas rester chez elle ou en cas de test positif au COVID-19 (voir l'avis du RAG du 5/04/2023).
En général, les procédures existantes s'appliquent en cas de décès dû à une autre infection respiratoire aiguë, telle que la grippe. Un virus ne survit généralement pas sur une personne décédée. Cependant, une personne décédée reste contagieuse jusqu'à peu de temps après son décès. À basse température, en raison du refroidissement du corps et de l'humidité élevée, un virus peut encore être présent jusqu'à trois jours après le décès.
Les parents au premier degré doivent avoir la possibilité de dire dignement au revoir au défunt, mais les visites doivent être limitées. Durant ces visites, il faut éviter de toucher le défunt et il faut porter correctement l'équipement de protection individuelle.
Pour le transport du corps, on utilise une housse1 mortuaire imperméable complètement fermé. En cas de décès à l'hôpital, le corps est placé dans cette première housse mortuaire par le personnel de l'hôpital. Ceux qui manipulent le corps doivent utiliser un équipement de protection individuelle (EPI) complet : masque chirurgical, gants, tablier imperméable et lunettes de protection.
Les cathéters, voies d’accès et autres tubes doivent être retirés avant le transport. Il faut veiller à prévenir la fuite de liquides corporels s’écoulant des orifices2.
Il est recommandé de désinfecter et d’obstruer la bouche, le nez et la gorge avant le transport.
La surface extérieure de la housse mortuaire est décontaminée une fois que le corps y a été inséré.
Un lavage rituel et une veillée mortuaire sont interdits. La communication à ce sujet avec les proches doit se faire de manière respectueuse, éventuellement via les médiateurs interculturels des hôpitaux ou du SPF Santé publique ou des services de médiation.
Le rapatriement du corps n’est autorisé que dans des situations exceptionnelles. Si le corps peut néanmoins être transporté à l'étranger, il doit l’être dans un cercueil hermétique (équipé d’une paroi intérieure en zinc) et il doit être signalé qu'il contient un corps dont le décès est dû à une maladie infectieuse.
Il est recommandé de se limiter aux soins du visage. Il faut porter des gants, un tablier imperméable, un masque chirurgical et des lunettes de protection.
Si un stimulateur cardiaque est présent, il doit être retiré3 en portant un EPI complet : masque chirurgical, gants, tablier imperméable et lunettes de protection. L'embaumement du corps est fortement déconseillé.
[1] Résistant au sang et aux fluides corporels et barrière aux virus selon la norme ISO 16603 - biodégradable selon la norme EN 1342.
[2] Établi sur : Organisation mondiale de la santé (2020). Prévention et contrôle des infections pour la gestion sûre d'un cadavre dans le cadre de la COVID-19 : orientations provisoires, 24 mars 2020.
[3] Cela peut être fait par un médecin ou un entrepreneur de pompes funèbres disposant des EPI nécessaires. Si le stimulateur cardiaque n'est pas retiré, le modèle IIIC ou D doit indiquer « contre-indication à la crémation ».
En cas de décès à l'hôpital, cette déclaration est faite par le biais de l'enquête Surge Capacity Survey. En outre, pour les patients décédés, il faut également remplir le volet « sortie » de la surveillance clinique de l'hôpital, que l'on peut trouver en ligne.
En cas de décès d'un cas possible ou confirmé de COVID-19, le médecin doit marquer « oui » sur le certificat de décès (modèle IIIC ou IIID), sur le volet A sous la rubrique « objection au don du corps (2) » (voir exemple de formulaire ci-dessous). La mise en bière dans un cercueil hermétique n'est pas nécessaire.
La mention sur la bande A doit préciser s'il s’agit d’ un décès possible dû à la COVID-19 possible ou confirmé (voir exemple de formulaire ci-dessous).
Pour chaque cas confirmé de COVID-19, un suivi des contacts doit être effectué afin que les contacts à haut risque puissent être mis en quarantaine. Cela est généralement fait par un centre d'appel central qui peut éventuellement faire appel à des médecins du travail, des médecins responsables de collectivités ou des centres PMS/PSE (suivi de contacts à l'école). Aussi, à l’annonce du résultat positif, le médecin peut également demander aux cohabitants de son patient de déjà se mettre en quarantaine, afin de ne pas perdre de temps.
Le suivi des contacts est automatiquement activé en cas de résultat positif (PCR ou test antigénique). Toutefois, le numéro de téléphone du patient ou d'une personne de confiance, par exemple pour les enfants ou les patients hospitalisés doit être disponible à cette fin. Ce numéro de téléphone est saisi par le médecin dans le formulaire électronique, ou par le patient dans l'outil de réservation lors de la prise de rendez-vous pour le test. Un résultat positif d'un test sérologique ne suffit pas pour activer le suivi de contacts, car les anticorps ne peuvent être détectés que plus tard au cours de la maladie (c'est-à-dire après la période infectieuse).
Les personnes utilisant l'application CoronAlert peuvent lier leur test à l'application en entrant un code généré par l'application dans le formulaire de réservation. Ils recevront ensuite le résultat du test dans leur application. En cas de résultat positif, il leur sera demandé l'autorisation d’avertir d'autres contacts étroits via l'application. Pour plus d'informations sur l'application, voir ici
Si le médecin remplit un formulaire électronique, le patient (ou ses proches) doit être informé qu'il peut être appelé par le centre d'appel. Il peut ainsi lui demander de déjà réfléchir aux personnes avec lesquelles il a été en contact ces derniers jours. Ce formulaire peut l’y aider.
Dans certaines situations, le suivi des contacts peut déjà être engagée pour les contacts d'un cas possible de COVID-19. Ceci est fait s'il existe une forte suspicion de COVID-19 sur base d'un lien épidémiologique clair avec un autre cas et/ou la présence de symptômes typiques tels que l'anosmie. Le médecin remplit alors le formulaire électronique « Demande directe de suivi des contacts en cas de très forte suspicion d'infection COVID-19, indépendamment du résultat de laboratoire ». Si le résultat est négatif, mais que le médecin juge qu'un suivi des contacts est quand même nécessaire, il peut l'indiquer via le formulaire électronique « COVID-19 : demande de suivi des contacts en cas de test de laboratoire négatif SARS-CoV-2 ».
Les données collectées seront traitées de manière strictement confidentielle et sécurisée. Un avis a été demandé à l'autorité de protection des données et l'approbation a été obtenue du comité de sécurité de l'information.
Les tests réalisés en dehors des indications pour les tests remboursés sont à la charge de la personne testée ou de l’entité qui prend l’initiative, y compris :
Pour les voyageurs au départ, si le pays de destination l'exige ;
Pour l'obtention d'un certificat de test négatif, par exemple pour obtenir un Covid Safe Ticket ;
Dans un contexte de dépistage périodique, par exemple au lieu de travail, ou dépistage ponctuel, autre que pour les indications énumérées dans la section ‘Tests remboursés par l'INAMI’.
Dans la phase actuelle de l’épidémie, un test prélevé par un professionnel de santé (test antigénique rapide ou PCR) n’est plus recommandé pour les personnes présentant des symptômes répondant à la définition de cas.
Cependant, pour les personnes symptomatiques, la réalisation d’un autotest reste recommandée au sein de la population générale, surtout lors de contacts avec des personnes vulnérables. Un autotest positif ne doit pas être confirmé par un test PCR ou par un RAT.
Les tests effectués et prescrits par un médecin généraliste pour la population générale ne sont plus remboursés. Quelques exceptions existent (voir ci-dessous, section prescriptions de tests).
Les contacts à haut risque ne sont pas testés dans la phase actuelle de l'épidémie.
Au sein des institutions de soins
La stratégie de test à suivre dans les institutions de soins est décrite dans l'avis du conseil supérieur de la santé du 12 mai 2023, et est d'application depuis le 14 juin 2023.
Voyageurs
Pour les indications de test chez les voyageurs (re)venant d'une zone à risque, voir la section Voyageurs.
Tests à charge de l'initiateur
Les tests réalisés en dehors des indications pour les tests remboursés sont à la charge de la personne testée ou de l’entité qui prend l’initiative, y compris :
Pour l'obtention d'un certificat de test négatif, par exemple pour les voyageurs au départ, si le pays de destination l’exige ;
Dans un contexte de dépistage périodique, par exemple au lieu de travail, ou dépistage ponctuel, autre que pour les indications énumérées dans la section ci-dessus.
Pour la plupart des patients, un traitement symptomatique suffit. Le paracétamol reste le premier choix pour le traitement de la douleur et de la fièvre, les contre-indications habituelles des AINS restent valables.
Les directives suivantes ont été rédigées par des sociétés scientifiques et peuvent être utillisées comme guide. Leur mise à jour n'est pas la responsabilité de Sciensano.
Si le patient reste à son domicile pour cause de symptômes respiratoires, demandez-lui de vous recontacter :
si les symptômes s'aggravent ;
si de nouveaux symptômes apparaissent ;
à la fin de la période d'incapacité de travail si les symptômes persistent.
Certains patients peuvent présenter des symptômes de COVID-19 pendant plusieurs semaines/mois. Le KCE résume sur son site web les informations les plus importantes afin d'aider les patients atteint de COVID long.
Si, sur base d’une évaluation clinique et/ou d’un lien épidémiologique, il y a une suspicion de COVID-19, celle-ci ne doit plus être confirmée au moyen d'un test PCR ou d’un RAT. Cependant, la réalisation d’un autotest reste recommandée. Un résultat positif ne doit plus être confirmé par un PCR ou un RAT. Pour plus d'informations, voir la section RAT/PCR.
Si un test est effectué chez des personnes avec des symptômes possibles de COVID-19, gardez à l'esprit que l'excrétion virale semble être maximale autour de l'apparition des symptômes et ce pendant quelques jours seulement. Les tests PCR et les tests Ag chez les personnes symptomatiques ont généralement une sensibilité élevée, mais un résultat faussement négatif n'est pas exclu. La sensibilité est généralement plus élevée pour les tests PCR mais est également influencée par la méthode d'échantillonnage. La sérologie, l'imagerie (CT thorax), la biochimie et éventuellement des prélèvements répétés (par exemple échantillons LBA en milieu hospitalier) peuvent fournir des informations supplémentaires.