Les tests PCR ont généralement une sensibilité élevée, mais un résultat faussement négatif n'est pas exclu: voir ici pour d'autres éléments qui peuvent contribuer à un diagnostic.
Les laboratoires sont priés de communiquer les résultats positifs de la PCR de manière semi-quantitative, selon les critères établis par le CNR Pathogènes respiratoires :
très fortement positif : ≥ 107 copies/mL
fortement positif : ≥ 105 ≤107 copies/mL
positif : ≥ 103 < 105 copies/mL
faiblement positif : < 103 copies/mL
Pour les tests appartenant aux catégories ‘positif’ et ‘faiblement positif’, le résultat peut être considéré comme une infection ancienne si les critères suivants sont remplis :
la personne n’a pas présenté de symptômes possibles du COVID depuis minimum 10 jours. Si elle a présenté des symptômes graves, 4 semaines devront être respectées depuis le début d’apparition des symptômes ;
la personne n'a eu aucun contact avec un cas positif confirmé au cours des 3 dernières semaines (10 jours d'incubation + 10 jours de période infectieuse) ;
il existe un précédent résultat PCR positif pour ce patient, au minimum une semaine avant ce prélèvement, ou une sérologie positive connue.
Dans ces cas, aucune mesure n'est nécessaire (isolation et recherche des contacts).
Si, lors d'un dépistage de cas asymptomatiques SANS contact étroit connu (voir critères 1 et 2), aucun résultat de PCR ou de sérologie n'est connu, l'un des éléments supplémentaires suivants peut être pris en compte:
un nouveau test PCR, minimum 48 heures après le premier test PCR, avec une charge virale égale ou réduite;
une anamnèse fortement suspecte de symptômes COVID-19 au cours des 3 mois précédents (par exemple, anosmie).
Les patients hospitalisés qui répondent à la définition d'un cas possible ET ayant un CT-thorax suggestif de COVID-19 mais une PCR négative. La sérologie sera réalisée au moins 7 jours après l'apparition des symptômes.
Les patients ambulatoires ou hospitalisés qui présentent un tableau clinique suggestif et prolongé de COVID-19, mais dont le test PCR est négatif, ou qui n'ont pas pu être testés dans les 7 jours suivant l'apparition des symptômes. La sérologie doit être effectuée au moins 14 jours après l'apparition des symptômes.
Les patients avec une présentation clinique atypique dans le cadre d'un diagnostic différentiel. La sérologie sera réalisé minimum 14 jours après l'apparition des symptômes.
Pour examiner le statut sérologique auprès du personnel de santé et du personnel travaillant dans les hôpitaux/services et autres collectivités, ayant un haut risque d'exposition à la COVID-19 (unités COVID ou maisons de repos).
Les patients avec un résultat PCR montrant une charge virale basse, afin de distinguer une infection récente d'une infection ancienne (voir résultat PCR - interprétation). Attention : le test n'est pas remboursé pour cette indication (plus d'informations sur le remboursement).
Pour les prestataires de soin en contact direct avec les patients (hors personnel de l’accueil), il est préférable de porter un tablier de protection (type «blouse blanche de médecin») ou de porter des vêtements de travail spécifiques qui sont changés avant de quitter le cabinet.
Des vêtements de travail sont prévus quotidiennement. En cas de salissures macrosco-piques, ces vêtements doivent être changés immédiatement.
Les vêtements sont lavés avec le détergent habituel à la température la plus élevée possible (60°).
Ces vêtements ont de préférence des manches courtes pour permettre une bonne hygiène des mains et si nécessaire les avant-bras peuvent aussi être lavés.
Un tablier de protection imperméable / hydrophobe supplémentaire à usage unique n'est né-cessaire que s'il existe un risque de contamination par des liquides organiques.
Les lunettes anti-éclaboussures offrent (uniquement) une protection supplémentaire si de possibles éclaboussures de fluides corporels peuvent se produire, par exemple lors de l'exa-men clinique de la cavité buccale.
Les lunettes anti-éclaboussures peuvent éventuellement être remplacées par un écran facial (facial shield).
Il est possible de choisir de garder les lunettes anti-éclaboussures / l'écran facial tout au long de la consultation. S'ils sont retirés, les mains doivent être ensuite désinfectées.
L'utilisation de gants ne remplace pas une bonne hygiène des mains. Les règles habituelles pour une bonne hygiène des mains doivent être appliquées (pas de bijoux ou de montre-bracelet, les ongles courts et propres).
Les mains doivent être désinfectées ou lavées immédiatement après tout contact physique avec le patient.
Les gants ne sont à mettre que lorsqu’un contact avec les sécrétions corporelles du patient est anticipé. Après avoir retiré les gants, une bonne hygiène des mains est toujours nécéssaire.
Les recommandations concernant le port du masque dans les structures de soins sont adaptées en fonction du niveau de gestion défini pour les maladies respiratoires par le RAG et sont décrites dans un document publié par le RMG le 18/03/2023.
Lorsqu'il est utilisé correctement, l'équipement de protection individuelle complète les mesures ci-dessus. Cependant, il ne les remplace pas.
Le type d'équipement de protection individuelle requis ne dépend pas de la profession du presta-taire de soin, mais de l'activité et de l'exposition potentielle associée.
Il est essentiel d’aérer régulièrement les pièces. Une ventilation continue est préférable (par exemple en ouvrant les fenêtres en bascule ou avec une ventilation mécanique à haut débit qui évite la recirculation d’air). Un compteur de CO2 permet de contrôler la qualité de l'air intérieur.
Nettoyez toutes les pièces au moins quotidiennement.
De l'eau de Javel peut être ajoutée pour la désinfection. La solution doit avoir une concentra-tion de 01% de NaOCl. Cela correspond à une dilution de 25 à 50 fois de l’eau de javel en fonction de la solution de chlore disponible dans le commerce (cela peut varier entre 8° à 15° chlorométrique). De ce fait,
pour une solution de chlore à 15°, veuillez diluer 50 fois c’est-à-dire mettre 20 ml d’eau de javel (soit 2 cuillères à dessert ou 4 cuillères à café )dans une bouteille contenant un litre d’eau à température ambiante (+18°–25°C) du robinet.
pour une solution de chlore à 8°, veuillez diluer 25 fois c’est-à-dire mettre 40 ml d’eau de javel (soit 4 cuillères à dessert ou 8 cuillères à café )dans une bouteille contenant un litre d’eau à température ambiante (+18°–25°C) du robinet.
Laissez agir pendant au moins 5 minutes. Pendant ce laps de temps, n'oubliez pas de jeter le mélange restant d’eau de javel et de l’eau dans les toilettes. Puis, rincez à l’eau froide les dif-férentes surfaces. N’hésitez pas à utiliser un autre produit de nettoyage si la matière de la surface n’est pas compatible avec l’eau de javel.
Les surfaces de contact (poignées de porte, interrupteurs ...) peuvent être nettoyées plus fréquemment.
Les objets qui ont été en contact avec le patient pendant une longue période (par exemple, les poids pour la kinésithérapie) sont nettoyés et désinfectés après utilisation.
En cas de contamination visible par les sécrétions corporelles d'un patient (par exemple après éternuement), l'objet / la surface doit être immédiatement nettoyé(e) puis désinfecté(e) (avec de l'eau de Javel diluée, de l'alcool à 70% ou un autre désinfectant habituel).
Le couvercle de la cuvette des toilettes doit être fermé avant de tirer la chasse.
Les mains doivent être lavées après être allé aux toilettes.
Nettoyez quotidiennement le siège des toilettes, le bord du couvercle des toilettes, le robinet et la poignée de la porte (utilisez pour cela, par exemple, de l'eau de Javel diluée ou de l'al-cool).