Les contacts à faible risque ne doivent pas aller en quarantaine.Toutefois, le risque d'infection n'étant pas nul, il est recommandé de limiter les contacts sociaux et les activités au strict nécessaire (travail et/ou école) pendant 10 jours. Cela s'applique à tous les contacts à faible risque, même après une vaccination complète (car la vaccination protège moins bien contre l'infection par Omicron que pour Delta). Surtout les contacts avec des personnes présentant un risque accru de maladie grave doivent être évités (par exemple, un grand-parent).
Une attention particulière doit être accordée aux mesures d'hygiène de base (voir les conseils d'hygiène pour les contacts à faible risque) et un masque buccal doit être porté pour tous les déplacements à l’extérieur du domicile (pour les personnes de plus de 6 ans).
Lorsqu'une personne développe des symptômes compatibles avec COVID-19 (voir définition de cas), elle devient un cas possible et doit être testée.
Les contacts à haut risque non vaccinés doivent être mis en quarantaine pendant 10 jours.
La durée de quarantaine peut être raccourcie si nécessaire, avec un départ du domicile à partir du 7ème jour, à condition que:
un autotest est effectué quotidiennement avec un résultat négatif;
un masque buccal doit toujours être porté dans les zones intérieures en dehors de son propre domicile. La participation à des activités où un masque buccal ne peut être porté (par exemple, la visite de restaurants) n'est donc pas possible. Le masque doit être porté sur la bouche et le nez et doit être bien ajusté au visage, comme c'est le cas des masques FFP2, par exemple;
une distance soit gardée avec les autres et surtout avec les personnes à risque de contracter une maladie grave.
Lorsque des symptômes pouvant indiquer la présence de COVID-19 apparaissent, un test doit être effectué par un professionnel de la santé le plus rapidement possible.
Si un résultat positif est trouvé dans l'un des autotests quotidien, le patient est placé en isolement. Le résultat positif doit être confirmé ou non par un test PCR afin de mettre en place un suivi des contacts.
Pour les membres du foyer non vaccinés d'une personne infectée qui ne peut être isolée (par exemple parce qu'il s'agit d'un jeune enfant), la quarantaine et le dépistage sont comptés à partir des premiers symptomes du cas index. Un auto-test (supplémentaire) est recommandé à J10 (fin de la période d'isolement + de prudence du cas index), bien que la période de prudence accrue s'étend jusqu'à 10 jours après le dernier contact à risque. Dans ce cas, ce sera jusqu'à 20 jours après le début des symptômes chez le cas index.
Enfants de moins de 12 ans (jardin d'enfant - crèches - écoles maternelles - écoles primaires)
Les enfants de 6 ans ou plus présentant des symptômes possibles de COVID-19 doivent toujours être testés.
Les enfants de <6 ans sont testés en cas de symptômes graves ou des symptômes légers et un contact récent avec un cas confirmé de COVID-10 (haut risque ou faible risque).
En attendant le résultat du test, l'enfant reste à la maison. Si le résultat est négatif, l'enfant peut retourner à l'école ou à la crèche.
En cas de résultat positif, la période de 7 jours d'isolement (+ 3 jours de mise en garde) et le suivi des contacts autour de l'enfant commence.
En cas de contact à haut risque après une exposition à un membre du foyer avec COVID-19:
Les enfants avec une infection récente de COVID-19 (<5 mois) ne doivent pas être mis en quarantaine, comme les adultes, mais doivent prendre des précautions particulières telles que le port strict d'un mascque buccal dans les zones intérieures (pour les enfants à partir de 6 ans) et la limitation des contacts, notamment avec les groupes à risque.
Les autres enfants suivent les règles pour les contacts à haut risque non vaccinés. Toutefois, à partir de 03/02/2022*, les enfants pourront toujours (et uniquement) sortir de la quarantaine pour continuer d'aller à l'école ou à la crèche. Les enfants de moins de 6 ans ne doivent jamais porter de masque.
Dès qu'un enfant présente des symptômes possibles du COVID-19, il doit être testé par un professionnel de la santé. Si l'enfant n'est pas testé, il est considéré comme un cas confirmé. Ceci sera communiqué à la garderie/école et l'enfant devra être maintenu en isolement pendant 7 jours.
En cas d'exposition dans la classe maternelle/crèche/école:
Les contacts à faible risque doivent être testés s'ils présentent des symptômes possibles du COVID-19.
Il n'y a plus d'activation automatique du "emergency brake". Dans des circonstances exceptionnelles, après consultation entre les responsables médicaux et la direction, la classe peut encore être fermée si nécessaire .
En cas d'autre exposition dans un autre contexte (par exemple club de sport, grandparent ou ami non-cohabitant,...):
L'enfant est considéré comme un contact à faible risque. Il doit être testé en cas de symptômes possibles de COVID-19.
* En Flandre, le ministre de l'éducation a annoncé que cette mesure prendra effet immédiatement. Toutefois, les scripts pour les call centres sont encore en cours d'adaption et le changement a été prévu pour le 3/2/2022
Il n’y a plus de suivi systématique des contacts réalisé par les call centers, et il n’y a plus de quarantaine (sauf exceptions, voir plus bas). De façon générale, les personnes ayant été exposées à une personne infectée (voir définition d’un contact à haut risque) doivent porter une attention particulière aux mesures d'hygiène de base (voir les conseils d'hygiène pour les contacts à haut risque) et limiter les contacts sociaux pour une période de minimum 7 jours, en évitant particulièrement tout contact avec une personne à risque de développer une forme sévère de COVID-19.
Un test PCR peut être recommandé pour les personnes à risque de développer une forme sévère de COVID-19, après un contact à haut risque, si leur médecin traitant le juge utile, par exemple pour initier un traitement antiviral (test PCR). Le médecin peut envisager de tester les membres de la famille d'une personne à risque grave de COVID-19 après un contact à haut risque en dehors de la famille, afin d'éviter de contaminer la personne à haut risque.
En cas d'un cluster majeur dans une population vulnérable ou à risque de maladie sévère (p.ex. les établissements de soins, les communautés fermées telles que les refuges pour sans-abri et les prisons), une recherche des contacts peut toujours être effectuée.Les mesures de test et quarantaine seront décidées par le médecin responsable, le outbreak support team ou l’inspecteur de santé régional. La décisions sera basée sur une analyse de la situation spécifique et les règles de quarantaine et de testing comme dans les phases précédentes de l’épidémie.
Les enfants (6 à 12 ans) et les jeunes (>=12 ans) suivent les même mesures que la population générale.
En général, il n'y a plus de suivi des contacts, ni de "emergency brake" en cas de clusters dans le milieu scolaire. Uniquement lors d'atteinte à des populations vulnérables (ex. unité pédiatrique avec des enfants immunodéprimés), une recherche des contacts peut encore être effectuée. Les mesures de test et de quarantaine seront prises par le médecin responsable, le outbreak support team ou l'inspecteur sanitaire régional. Ils se baseront sur une analyse de la situation spécifique et les règles de quarantaine et de testing comme dans les phases précédentes de l'épidémie.
Les professionnels de santé pour les patients COVID-19 et le personnel de laboratoire qui manipule des échantillons provenant des cas COVID-19, et qui portent l’équipement de protection individuelle (EPI) recommandé ne sont pas considérés comme des personnes-contacts.
Un professionnel de santé n’est considéré comme un contact à haut risque que s’il y a eu un contact avec un cas COVID-19 lors des soins ou de l’examen médical à moins de 1,5 m de distance, sans utilisation de l’équipement de protection individuelle recommandé. Le port d'un masque chirurgical est considéré comme suffisamment adéquat, sauf lors des interventions médicales générant des aérosols ou l'exposition prolongée à un patient confirmé ne portant pas de masque. (Pour plus d'informations sur la classification de risque après exposition à un patient COVID-19 sans masque, voir point 1.3 dans l'avis RAG)
Un professionnel de santé qui se trouvait dans la même pièce qu’un patient COVID-19 sans l’utilisation de l’équipement de protection individuelle, mais jamais à moins de 1,5 m de distance est considéré comme une personne-contact à faible risque.
Enfants
Les contacts au sein du ménage (personnes vivant sous le même toit, ou des situations similaires) sont toujours des contacts à haut risque. Dans les autres activités (crèches,écoles, passe-temps...) la classification du risque pour les enfants dépend, entre autres, de l'âge du cas index. Vous trouverez plus d'explications sous Suivi des contacts pour les enfants et pour les jeunes.
Professions de contact non-médicales
Tout contact entre un client et un prestataire de soins est un contact à haut risque. Par définition, il y aura un contact physique direct, et dans la plupart des cas un contact étroit et prolongé. Les mesures des protocoles sectoriels visent à réduire considérablement le risque, mais il est actuellement incertain si ce risque est suffisamment diminué pour être considéré comme un contact à faible risque.
Le risque de contamination est considéré comme « élevé » pour les personnes suivantes :
Une personne ayant été en contact avec un cas confirmé de COVID-19 pendant au moins 15 minutes cumulées à une distance de <1,5 m « face à face », par exemple dans une conversation, sans port correct du masque buccal (nez et bouche complètement couverts) par au moins une des deux personnes. Cela comprend, entre autres, les cohabitants, des enfants d'un même groupe résidant dans une collectivité, des personnes avec lesquelles on a partagé un repas et éventuellement des voisins au travail. En cas de séparation complète par une paroi en plexiglas, ceci n'est pas considéré comme un contact « face à face ».
Une personne qui a été en contact physique direct avec un patient COVID-19.
Une personne qui a eu un contact direct avec des excrétions ou fluides corporels d’un patient COVID-19, par exemple pendant les embrassades ou le bouche à bouche, ou un contact avec des vomissements, selles, glaires etc.
Une personne identifiée comme contact étroit par l’application « Coronalert », sauf lorsqu'une évaluation du risque par un professionel est possible (certitude quant au contact ayant déclenché l'alerte) et que le risque est évalué comme étant moindre (par exemple parce que les deux personnes portaient correctement un masque buccal) .
Une personne qui a voyagé avec un patient COVID-19 pendant plus de 15 minutes, dans n'importe quel moyen de transport, assise à deux sièges (dans n'importe quelle direction) du patient, même si toutes les personnes impliquées portaient un masque buccal approprié.
Contacts à faible risque
Pour les personnes suivantes, le risque de contamination est considéré comme « faible » :
Une personne qui a été en contact plus de 15 minutes avec un patient COVID-19 à une distance de <1,5 m (face à face) mais avec port de masque adéquat (couvrant le nez et la bouche) par les deux personnes.
Une personne qui a été en contact moins de 15 minutes avec un patient COVID-19 à une distance de <1,5 m (face à face), sans utilisation correcte d'un masque buccal (nez et bouche complètement couverts) par l'une ou l'autre personne.
Une personne qui se trouvait dans la même pièce / environnement fermé avec un patient COVID-19 pendant plus de 15 minutes mais où la distance de > 1,5 m a été respectée. Cela comprend entre autre des personnes qui travaillent dans la même pièce (en dehors des voisins proches si une distance de 1,5 m n’était pas respectée), ou dans une salle d’attente.
Personnes immunodéficientes et/ou ayant un cancer. Les personnes suivantes sont considérées comme immunodéprimées :
en cours de traitement contre le cancer (ou traité au cours des 3 dernières années)
avec une greffe d'organe ou de cellules souches (y compris avant la greffe)
sous immunomodulateurs (voir annexe 1 p43-46 de l’avis CSS pour plus d’infos sur quels médicaments sont considérés comme immunomodulateur)
avec un déficit immunitaire primaire (y compris les patients atteints du syndrome de Down)
sous dialyse rénale
atteint du VIH et avec un faible taux de CD4 (< 200 /mm³)
Il est très important que toutes les personnes présentant un risque accru d’une forme sévère se fassent vacciner (y-compris des éventuelles doses additionnelles ou boosters). Pour la plupart des personnes à risque, la vaccination complète offre une très bonne protection contre une forme sévère de COVID-19. Toutefois, aucun vaccin ne protège à 100%. De plus, les personnes immunodéprimés répondent, de manière générale, moins bien à la vaccination et restent donc plus à risque, malgré la vaccination.
Des conseils supplémentaires pour les patients à risque et leurs familles sont disponibles dans le document suivant:
Les enfants de moins de 12 ans sont dispensés de test mais se placent en quarantaine si les parents sont testés, en attendant le résultat du test.
Aucune exception n'est possible à la quarantaine obligatoire de 10 jours au retour de zones à très haut risque, sauf pour l’exercice des activités qui constituent le motif essentiel du voyage en Belgique pour les diplomates et le personnel de transport
En fonction du risque de contamination, les contacts sont divisés en deux groupes.
Des règles distinctes s'appliquent aux personnel soignant et aux enfants.