Gestion des cas possibles et confirmés de COVID-19
Dans la phase actuelle de l’épidémie, les personnes présentant des symptômes de COVID-19 (voir définition de cas) ne doivent plus être systématiquement testées par un professionnel de santé (PCR ou RAT). Cependant, la réalisation d’un autotest reste recommandée. Un résultat positif ne doit plus être confirmé par un PCR ou un RAT. Le médecin généraliste a la possibilité d’enregistrer un résultat positif d'autotest directement comme un test rapide antigénique (RAT) positif. Si le résultat de l’autotest est positif, les recommandations relatives à un cas positif s’appliquent (voir isolement).
Le traitement de la COVID-19 est principalement symptomatique.
Dans les indications de test, une distinction est faite entre les indications qui sont remboursées par l'INAMI et les indications à la charge de l'initiateur.
Utilisez le menu ci-contre pour obtenir des informations plus détaillées.
Il existe plusieurs tests pour le COVID-19 : des tests d'amplification des acides nucléiques utilisant "reverse transcriptase PCR" (RT-PCR), des tests d'amplification des acides nucléiques utilisant d'autres méthodes telles que l'amplification isotherme (LAMP, TMA, SDA), des tests qui détectent l'antigène du SARS-CoV-2 (tests antigéniques rapides et des tests antigéniques automatisés réalisés en laboratoire) et des tests sérologiques. Il existe également plusieurs types de prélèvements : échantillons nasopharyngés, échantillons combinés nez-gorge, échantillons nasaux superficiels et échantillons de salive.
La stratégie de test et les indications de test recommandées sont réévaluées régulièrement et ajustées en fonction des preuves scientifiques, par le RAG. La stratégie finale est décidée par le RMG/CIM.
Les procédures sont publiées à la demande des autorités compétentes et peuvent être régulièrement mises à jour en fonction de l'évolution de l'épidémie, des nouvelles connaissances scientifiques et des ressources disponibles. Les avis scientifiques relatifs à ces procédures peuvent être consultés sur l'onglet "informations scientifiques - RAG"
Le contenu des procédures est déterminé par le RMG ou la Conférence interministérielle et ne peut être modifié par Sciensano.
Le 1er juin 2023, la Conférence Interministérielle Santé publique a validé la dernière version de la Consultation Ouverte Urgente du Conseil Supérieur de la Santé (9768) sur le Testing PCR et l’isolement dans le secteur des soins de santé. Ces changements sont d'application depuis le 14 juin 2023 (date de publication sur le site de Sciensano).
La stratégie de test au sein de la population générale a été modifiée et validée par la CIM (Conférence Interministérielle) Santé Publique le 17/05/2023. Voir testing.
Les mesues introduites depuis le 6 janvier 2023 en réponse à la situation du COVID-19 en Chine ont été levées (décision du RMG 27/04/2023)
Le 20 avril 2023 le RMG a validé la recommandation du RAG de passer au niveau de gestion 1. Ce changement de niveau implique différents ajustements concernant le port du masque.
Les recommandations concernant l’isolement ont été revues pour la population générale: l’isolement obligatoire en cas de symptômes respiratoires ou de test positif au COVID-19 n’est plus d’application. Il reste néanmoins essentiel de maintenir les gestes barrière en cas de symptômes respiratoires ou en cas de test positif au COVID-19.
Les mesures concernant le port du masque buccal dans le secteur de soins ont été modifiés et sont détaillées dans l'avis du RMG du 18/03/2023
Les voyageurs ≥6 ans venant de la Chine présentant des symptômes au cours de la semaine suivant leur arrivée sont recommandés de se faire tester (RAT ou RT-PCR). Les échantillons positifs seront ensuite envoyés pour sequençage. (6/01/2023)
Le 28 octobre, des clarifications ont été apportées à la page Indications RAT/PCR.
La stratégie de testing a été adaptée. En résumé, un test par un professionnel de santé (RAT ou PCR) n’est plus recommandé de façon systématique pour toute personne présentant des symptômes, mais la réalisation d’un autotest reste recommandée (accompagné de mesures générales telles que le port de masque).
A partir du 23 mai, il n'y plus de mesures particulières pour les voyageurs arrivant en Belgique (que ce soit venant d'un pays de l'UE ou en dehors), excepté pour des pays VOC (si la procédure VOC est activée). Voir page Voyageurs.
La stratégie de test, isolement et quarantaine est maintenant basée sur deux scénarios et trois niveaux de gestion. Le premier scénario est caractérisé par la ciruclation d'un variant présentant un faible ratio de sévérité de la maladie par rapport au nombre de cas et le deuxième scénario par un ratio élevé ou inconnu de sévérité de la maladie. Au sein de chaque scénario, trois niveaux de gestion sont distingués sur base d'une analyse de la situation par le Risk Assessment Group (RAG). Actuellement, nous sommes au niveau 2 (du scénario 1); les différentes mesures concernant les cas index ainsi que pour les contacts à risque ont été modifiées (17/03/2022).
Les règles applicables aux voyageurs venant de l'étranger et se rendant en Belgique changent : Les résidents belges disposant d'un certificat de vaccination ou de rétablissement ne doivent être testés que s'ils proviennent d'une région située en dehors de la zone UE/Schengen et présentant un risque très élevé de nouvelle variante inquiétante (VOC). Les résidents belges ne disposant pas d'un certificat de vaccination ou de rétablissement doivent également être testés s'ils proviennent d'une région de la zone UE/Schengen où la circulation du virus est très élevée ou pour laquelle les données sont insuffisantes, ou s'ils proviennent d'un autre pays. Les résidents non belges doivent toujours être en possession d'un certificat de vaccination, de test ou de rétablissement, quelle que soit leur origine (18/02/2022).
Il n'y a plus d'activation automatique de la procédure d"emergency break", dans aucun niveau de l'enseignement, y-inclus le secondaire. Dans des circonstances exceptionnelles, après concertation locale, il peut encore être décidé de fermer la classe (27/01/2022).
Jusqu'à mieux connaître l'efficacité des écouvillons nasaux peu profonds dans la détection du variant Omicron, il est temporairement recommandé d'utiliser un écouvillon nasopharyngé ou, mieux encore, un écouvillon combiné nez-gorge, pour l'échantillonnage, dès que cela est possible. Veuillez noter que cela ne concerne que le prélèvement d'échantillons par les prestataires de soins de santé et non le prélèvement d'échantillons pour l'autotest ! (21/01/2022)
Les enfants de moins de 12 ans qui sont des contacts à haut risque après une exposition au sein du foyer, suivent les règles des contacts à haut risque non-vaccinés. Le statut vaccinal des adultes avec lesquels ils vivent ne joue plus de rôle dans la durée de la quarantaine (17/01/2022; aspects techniques finalisés qu'à partir du 20/01).
Les enfants de moins de 12 ans qui sont des contacts à haut risque après une exposition au sein du foyer suivent les règles pour les contacts à haut risque comme les adultes avec lesquels ils vivent. Si les parents ne sont donc pas complètement vaccinés, les enfants doivent observer au moins quelque jours de quarantaine et ne peuvent pas aller à l'école ou à la crèche (décision de la CIM modifiée le 8/01/2022).
La durée de l'isolement pour une personne avec COVID-19 est réduite à 7 jours + 3 jours de mesures de protection (10/01/2022).
Les contacts asymptomatiques à haut risque ne sont plus testés avec PCR. Les règles de quarantaine sont déterminées par le statut vaccinal avec une distinction entre 3 groupes (entièrement vacciné, partiellement vacciné ou non vacciné). Des règles spécifiques s'appliquent aux enfants de <12 ans (10/01/2022).
Les contacts à risque avec une infection précédente il y a <5 mois (au lieu de 180 jours) suivent les mêmes règles que les contacts à risque entièrement vaccinés (10/01/2022).
Le seuil pour la procédure du "emergency brake" dans l'enseignement est à nouveau augmenté à 4 cas en 1 semaine dans une classe, et la classe n'est fermée que 5 jours (au lieu de 7) (10/01/2022).