Les conseils aux voyageurs sont susceptibles de modifications. Les voyages vers une destination peuvent être déconseillés à tout moment, ou il se peut que des restrictions (test et/ou quarantaine) soient imposées aux voyageurs en provenance de la Belgique. Si vous prévoyez de voyager à l'étranger, il est fortement recommandé de consulter les conseils aux voyageurs des Affaires étrangères et le site européen Re-open EU.
Depuis le 16 juin 2021, les certificats de test (Ag et PCR), de rétablissement ou de vaccination (EU DCC) sont disponibles en Belgique. Les certificats de test et de rétablissement sont à consulter et à télécharger via Masanté et également via l'application COVIDSafe.be. Pour les questions pratiques, voir ici.
Pour le certificat de vaccination, les informations sont sur le site web des autorités sanitaires wallonnes, flamandes, bruxelloises, et germanophones. L'utilisation des certificats sera opérationnelle dans la plupart des pays européens à partir du 01 juillet 2021.
Certains pays exigent un résultat de test négatif comme condition d'entrée sur leur territoire. Dans la plupart des cas, il s'agit d'un test PCR, bien que certains pays acceptent également un test Ag. La procédure en cas de nécessité de test pré-voyage se trouve ici. Cette page reprend également la carte des centres de dépistage dans les différentes régions. Dans le cas d'un test rapide Ag, le médecin/laboratoire qui effectue le test doit impérativement envoyer le formulaire électronique pour enregistrer le résultat dans le dossier médical du patient.
Les médecins et les laboratoires ne sont pas obligés d'accepter une demande de test pré-voyage et donneront la priorité aux tests qui entrent dans le cadre des indications officielles et selon leur capacité. Pour l’indication d’un test pré-voyage, celui-ci sera facturé au voyageur (critères INAMI).
Les voyageurs doivent être conscients du fait que de nouvelles flambées de COVID-19 à l’étranger peuvent encore avoir d’importantes répercussions sur leur voyage et qu’un rapatriement ne peut être garanti si des vols commerciaux sont annulés ou des frontières fermées.
Actuellement, aucune mesure n'est mise en place pour les voyageurs au retour/à l'arrivée en Belgique. Cependant, lors d'un retour d'un pays avec un risque élevé d'un variant préoccupant (VOC), des mesures spécifiques sont d'application (avec parfois une restriction de voyage). La liste de "pays VOC" est publiée sur le site de Info-Coronavirus (https://www.info-coronavirus.be/fr/pays-a-haut-risque/) et est mise à jour chaque semaine.
Recommandations spécifiques pour certaines professions
Des communications et procédures relatives au COVID-19 ont été élaborées pour divers groupes cibles spécifiques de professionnels de santé (par ou en collaboration avec les groupes professionnels), qui se trouvent désormais dans les archives. La mise à jour de ces procédures n’est pas de la responsabilité de Sciensano (la date de publication est la date de référence).
En ce qui concerne le port du masque, les recommandations sont adaptées en fonction du niveau de gestion défini pour les maladies respiratoires par le RAG et sont décrites dans un document publié par le RMG le 18/03/2023.
Tous les jours du jour 7 au jour 10, pour terminer la quarantaine au jour 7
Voyageurs asymptomatiques
Voyageur au départ
Écouvillon naso-pharyngé ou nez/gorge
PCR ou Ag RDT
Si cela est requis par le pays de destination et conformément à ses directives
Voyageur à l'arrivée
Le schéma de testing dépend de la zone de provenance et du type de voyageur, voir procédure voyageur
Investigation d’un cluster
En cas d'apparition d'un cluster (deux cas liés ou plus), le médecin responsable peut décider de procéder à des tests plus poussés (y compris sur les contacts à faible risque). Vous trouverez plus d'informations sur les recommandations de tests dans les milieux d'accueils et à l'école ici.
Dépistage périodique
Tests périodiques du personnel de MRS et des infirmières à domicile
Salive
PCR
Si taux de vaccination des résidents <90 % ou du personnel <70 %
Tests périodiques sur d'autres populations
Salive
PCR
Facultatif et seulement si la capacité de testing le permet et certaines conditions sont remplies. N’est plus utile si la circulation du virus est faible (niveau d’alarme 1)
Recommandé en fonction de la situation épidémiologique
Visiteurs MRS
Écouvillon naso-pharyngé ou nez/gorge
Ag RDT
Facultatif, si taux de vaccination des résidents <90 %
Autres situations
Écouvillon naso-pharyngé ou nez/gorge
PCR ou Ag RDT
Facultatif et seulement si la capacité de testing le permet et certaines conditions sont remplies
Sur base d'une auto-analyse du risque
Autotest à domicile
Écouvillon nasal (antérieur ou mi-turbiné)
Ag RDT
Facultatif et seulement si la capacité de testing le permet et certaines conditions sont remplies
Autres situation
Écouvillon naso-pharyngé ou nez/gorge
PCR ou Ag RDT
*Un test PCR est également possible. Dans ce cas, un échantillon de salive sous surveillance est également acceptable. Un écouvillon nasal antérieur ou mi-turbiné est également possible si le patient ressent une trop grande gêne avec un écouvillon naso-pharyngé ou nez/gorge.
**Actuellement, la capacité du test est considérée comme insuffisante pour tester systématiquement les contacts à faible risque.
Le résultat de laboratoire est communiqué au médecin (par exemple patient DMG) de la manière habituelle si le médecin ou le centre de test/de tri coopère avec un laboratoire clinique.
Les médecins coordinateurs de collectivités (médecins du travail, médecins PMS dans les écoles, dans les prisons,…) ont accès aux résultats de leur collectivité pour les 14 derniers jours via l’application web de l’outil de collectivité . En outre, tout médecin ayant une relation thérapeutique avec le patient peut consulter les résultats via les réseaux santé (CoZo, VznkuL, le Réseau Santé Bruxellois et le Réseau Santé Wallon).
Les patients peuvent également trouver eux-mêmes leurs résultats via www.masante.belgique.be ou dans l'application Coronalert (s'ils l'ont téléchargée ET à condition que lors de la la prescription du test un lien a été créé avec l'appli en introduisant le code généré par l'appli).
Pour les tests effectués en laboratoire, la déclaration obligatoire se fait via le formulaire électronique « COVID-19 : Déclaration et demande d’analyse de laboratoire pour suspicion COVID-19 » qui a été intégré dans les progiciels.
Le résultat d'un test rapide Ag (positif et négatif) doit être communiqué par le médecin responsable ou le pharmacien via le formulaire électronique « COVID-19 : Envoi du résultat COVID-19 test rapide », intégré dans les progiciels.
Le médecin vérifie toujours si le patient utilise l'application « Coronalert ». Si c’est le cas, le patient clique sur le bouton « Générer le code » dans l'application et saisit la date de début des symptômes. Dans le formulaire électronique, des champs sont prévus pour relier le test aux informations de l'application.
Les tests et l'examen clinique des patients potentiellement infectés par le virus de la COVID-19 sont effectués de préférence dans un poste de test/tri, ou pour les cas graves à l'hôpital, et ne peuvent être effectués dans un cabinet médical que si des conditions strictes sont remplies.
Pour réaliser un test COVID, les patients peuvent eux-mêmes demander un rendez-vous dans un centre de prélèvement via le site web masanté.be. Il est nécessaire d’avoir un code d’activation à 16 chiffres et lettres (corona test prescription code ou CTPC) reçu de son médecin ou du centre d'appel par SMS (à partir du numéro de téléphone 8811). Lors de l'envoi du formulaire électronique ci-dessus, le médecin généraliste reçoit ce code CTPC sur son écran et peut le communiquer au patient ; le patient reçoit ce même code d'activation (CTPC) par SMS.
Toutes les informations techniques sur l'utilisation de l'outil de réservation par les centres de test/tri se trouvent sur www.corona-tracking.info.
Le médecin (de famille) ne peut effectuer un prélèvement nasopharyngé ou oropharyngé (nez/gorge) pour un test PCR ou un test rapide antigénique qu’à la condition de disposer du matériel suivant :
un équipement de protection approprié : minimum masque chirurgical, tablier, écran facial (ou lunettes) et gants ;
le matériel de prélèvement ;
le formulaire électronique nécessaire (via un logiciel).
En cas de difficulté, un échantillon de salive ou un écouvillon nasal peu profond (nasal antérieur ou milieu des cornets) peut être une alternative dans certaines situations.
Un échantillon de salive ne peut être utilisé qu'en combinaison avec une analyse PCR et constitue une alternative acceptable:
Chez les patients présentant des symptomes depuis <= 5 jours, car la charge virale est alors suffisement élevée
Avec des dépistages répétés (hebdomadaires) de personnes non vaccinées, comme sur le lieu de travail ou dans un environnement scolaire, car la sensibilité plus faible est alors compensée par des tests plus fréquents
Lors du dépistage pour la participation à un évenement (Covid Safe Ticket), mais seulement si le prélèvement est effectué sous la supervision d'un professionnel de la santé
Pour d'autres indications PCR, lorsqu'un prélèvement nasopharyngé ou combiné nez/gorge n'est pas possible (par exemple, en cas de déviation de la cloison nasale) ou est très difficile (par exemple, chez les très jeunes patients, les patients souffrant de troubles psychiatriques ou les patients éprouvant trop de douleur ou d'inconfort)
Les écouvillons nasaux peu profonds sont également une alternative acceptée pour les patients présentant des symptômes depuis <= 5 jours et qui ressentent une douleur ou une gêne excessive avec un écouvillon nasopharyngé ou un écouvillon combiné nez-gorge (par exemple, les jeunes enfants). L'échantillon peut etre prélevé avec l'écouvillon habituel en combinaison avec un test PCR ou Ag.
Attention : En raison de l'incertitude quant à la fiabilité des écouvillons nasaux peu profonds pour la détection de la variante Omicron, l'utilisation des écouvillons nasaux est temporairement déconseillée jusqu'à ce que les choses soient plus claires.
La demande de test SARS-CoV-2 se fait via le formulaire électronique « COVID-19 : Déclaration et demande d’analyse de laboratoire pour suspicion COVID-19» qui a été intégré dans les progiciels. Les médecins d'une collectivité peuvent prescrire un test via l'outil « demande de prescription ».
Si le médecin ne prélève pas lui-même l'échantillon, un code d'activation (CTPC) par patient est créé. Le patient recevra également ce même code d'activation (CTPC) par SMS afin d'avoir accès à un test. Si le médecin prélève lui-même l'échantillon, l'outil crée un formulaire 'LaboratoryTestRequest' et l'envoie à la eHealthbox du laboratoire qui doit effectuer le test.
Veuillez noter que les tests ne sont en général plus remboursés sauf dans les cas suivants :
Personnes symptomatiques avant une hospitalisation
Personnes symptomatiques présentant un risque de progression grave de la maladie (groupes à risque 2 et 3 (Krinko), personnes âgées avec un Score de Fragilité Clinique (SFC) 5-9)
Personnes symptomatiques séjournant dans un établissement de soins de longue durée
Personnel de soin symptomatique, en contact avec des patients
Personnes impliquées dans un cluster dans les établissements de soins
Personnes sévèrement immunodéprimés asymptomatiques, avant hospitalisation
Il y a plusieurs limitations à prendre en compte lors de l'interprétation des résultats de la sérologie :
La production d'IgM et/ou d'IgG est détectable chez la majorité des patients symptomatiques entre 7 et 11 jours après l'apparition des symptômes. La production d'IgM peut avoir lieu plus tôt, dès le cinquième jour, mais souvent simultanément avec la production d'IgG. Chez certains patients, les IgM peuvent persister pendant plusieurs semaines.
On ne sait pas quels titres d'anticorps sont nécessaires pour protéger contre le virus, ni pendant combien de temps ces anticorps assurent une protection. Il n'est donc pas certain que la présence d'anticorps signifie que le patient soit protégé contre une seconde infection. Les mesures préventives continuent donc de s'appliquer quel que soit le résultat du test.
Le statut sérologique d'un patient ne détermine pas tout à fait s'il est contagieux ou non. La séroconversion ne s'accompagne pas toujours d'une réduction de la charge virale.
Aujourd'hui, il existe de nombreux tests sérologiques et différentes méthodes de test, avec de grandes différences de qualité. Des fraudes ont également été détectées dans le domaine du marquage CE. C'est pourquoi seuls les tests recommandés par l'AFMPS ou Sciensano peuvent être utilisés. Il est d'ailleurs fait référence à des tests sérologiques de type ELISA ou équivalent. Les tests immunochromatographiques ne sont pas indiqués.
L'interprétation des résultats doit tenir compte de l'évolution des connaissances sur la cinétique de l'apparition et de la persistance des anticorps spécifiques de la COVID-19, ainsi que des propriétés du test utilisé (dosage des IgG ou dosage des IgM+IgG). Au cas par cas, un deuxième test peut être envisagé 2 à 4 semaines après le premier, pour aider à l'interprétation des données. Cela sera discuté avec le biologiste du laboratoire.
La sensibilité d'un test Ag rapide dépend fortement de la charge virale. Un résultat négatif est susceptible d'exclure que la personne soit hautement infectieuse, mais pas qu'elle soit infectée.
La plupart des tests Ag rapides ont une spécificité élevée, mais généralement inférieure à 100 %. La probabilité de résultats faussement positifs augmente donc fortement à faible prévalence (voir exemple dans le tableau ci-dessous).
La fiabilité d’un test dépend de la personne qui effectue le test. Par exemple, le risque de résultats faussement négatifs ou faussement positifs est plus élevé avec l'autotest. Le moment de la lecture est également important pour éviter les résultats faussement positifs en cas d'attente trop longue.
Ainsi, l'interprétation du résultat d'un test Ag rapide dépend de la situation :
Un résultat positif est considéré comme un cas confirmé
Un résultat négatif ne doit pas être confirmé par un test PCR, sauf s'il y a de fortes indications d'un résultat faux négatif, sur base de l'évaluation clinique (type et évolution des symptômes, exposition possible à un cas confirmé, pas d'autre étiologie probable, valeurs de laboratoire...)
3. Personnes asymptomatiques
Un résultat positif: Chez les personnes asymptomatiques présentant un RAT positif, le médecin responsable décidera, sur base du contexte clinique et épidémiologique si une confirmation par test RT-PCR est indiquée. Si le test a été effectué chez des personnes où la prévalence est relativement élevée, comme chez des contacts à haut risque et lors d'une investigaton d'un cluster, la probabilité d'un résultat faussement positif est faible et la personne est considérée comme un cas confirmé. Chez les personnes dont on s'attend à ce que la prévalence soit faible, comme dans le cas d'un dépistage périodique ou unique, la probabilité d'un résultat faussement positif est plus élevée (voir le tableau ci-dessous) et une confirmation peut être appropriée. En cas de résultat discordant entre le RAT et le test RT-PCR, le médecin décidera s'il s'agit d'un faux positif ou d'un cas confirmé.
Un résultat négatif ne doit pas être confirmé par un test PCR, mais les précautions habituelles en application doivent néanmoins être respectées.
Pourcentage de résultats vrais positifs (valeur prédictive positive) en fonction de la prévalence et de la spécificité, pour un test dont la sensibilité est de 85 %.