Diagnostic
Si, sur base d’une évaluation clinique et/ou d’un lien épidémiologique, il y a une suspicion de COVID-19, celle-ci doit toujours être confirmée au moyen d'un test PCR ou test rapide antigénique. Les patients présentant des symptômes légers peuvent se faire tester grâce à l'outil d'auto-évaluation, qui permet d'obtenir un code de prescription pour un test chez un pharmacien ou dans un centre de test/tri. Pour plus d'informations, voir la section tests remboursés par l'INAMI.
Si un test est effectué chez des personnes avec des symptômes possibles de COVID-19, gardez à l'esprit que l'excrétion virale semble être maximale autour de l'apparition des symptômes et ce pendant quelques jours seulement. Les tests PCR et les tests Ag chez les personnes symptomatiques ont généralement une sensibilité élevée, mais un résultat faussement négatif n'est pas exclu. La sensibilité est généralement plus élevée pour les tests PCR mais est également influencée par la méthode d'échantillonnage. La sérologie, l'imagerie (CT thorax), la biochimie et éventuellement des prélèvements répétés (par exemple échantillons LBA en milieu hospitalier) peuvent fournir des informations supplémentaires. Un lien épidémiologique avec un cas confirmé rend le diagnostic de COVID-19 plus plausible.
Le CT thorax présente une sensibilité élevée (surtout un peu plus tard dans l'évolution de la maladie), mais une faible spécificité pour COVID-19. Les scanners ont un rôle complémentaire diagnostic précieux pour les personnes qui doivent être hospitalisées en raison des symptômes du COVID-19, mais ne servent pas d'outil de diagnostic de première ligne pour les patients présentant des symptômes légers ou les patients hospitalisés pour une autre raison.